Rank #1: John Fante

Rencontre animée par Pierre-Édouard Peillon
Lecture par Thibault de Montalembert
Le 10 septembre 2018 à la Maison de la Poésie - Scène littéraire
Sep 21 2018
1hr 6mins
Rank #2: Babx chante Rimbaud « Le Bal des pendus »

Concert littéraire
Le Dimanche 17 novembre 2013 à la Maison de la Poésie-Scène Littéraire
Dans le cadre du Festival "Paris en toutes lettres" 2013.
Retrouvez toute la programmation de la Maison de la Poésie sur www.maisondelapoesieparis.com
..........................................................
Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.
Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noël!
Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles:
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes demoiselles,
Se heurtent longuement dans un hideux amour.
Hurrah! Les gais danseurs, qui n’avez plus de panse!
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs!
Hop! qu’on ne sache plus si c’est bataille ou danse!
Belzébuth enragé racle ses violons!
O durs talons, jamais on n’use sa sandale!
Presque tous ont quitté la chemise de peau;
Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.
Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau:
Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,
Un morceau de chair tremble à leur maigre menton:
On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,
Des preux, raides, heurtant armures de carton.
Hurrah! La bise siffle au grand bal des squelettes!
Le gibet noir mugit comme un orgue de fer!
Les loups vont répondant des forêts violettes:
A l’horizon le ciel est d’un rouge d’enfer…
Holà, secouez-moi ces capitans funèbres
Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés
Un chapelet d’amour sur leurs pâles vertèbres:
Ce n’est pas un moustier ici, les trépassés!
Oh! voilà qu’au milieu de la danse macabre
Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou
Emporté par l’élan, comme un cheval se cabre:
Et, se sentant encore la corde raide au cou,
Crispe des petits doigts sur son fémur qui craque
Avec des cris pareils à des ricanements,
Et, comme un baladin rentre dans la barque,
Rebondit dans le bal au chant des ossements.
Rimbaud, Le Bal des pendus
Feb 27 2014
4mins
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Rank #3: Charles Pennequin & Cécile Duval - "Nous sommes des chiens"

Poésie-performance
Le vendredi 5 décembre 2014 à la Maison de la Poésie.
Cycle « Résidences en IDF »
Performance proposée dans le cadre du cycle « Écrivains en résidences Région Île-de-France ».
Retrouvez toute la programmation de la Maison de la Poésie sur www.maisondelapoesieparis.com
Nov 24 2014
2mins
Rank #4: Babx chante Artaud, "La rue"

Concert littéraire
Le Dimanche 17 novembre 2013 à la Maison de la Poésie-Scène Littéraire
Dans le cadre du Festival "Paris en toutes lettres" 2013.
Retrouvez toute la programmation de la Maison de la Poésie sur www.maisondelapoesieparis.com
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"La rue sexuelle s’anime le long de faces mal venues,
les cafés pepiant de crimes deracinent les avenues.
Des mains de sexe brûlent les poches
et les ventres bouent par-dessous;
toutes les pensées s’entrechoquent,
et les têtes moins que les trous."
Artaud, "La rue"
Feb 26 2014
1min
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Rank #5: Bertrand Belin lit et chante 'Caisses' de Tarkos : "Heureusement qu'il est ..."

Extrait du concert littéraire du dimanche 10 novembre 2013
A la Maison de la Poésie-Scène Littéraire
Dans le cadre du festival "Paris en toutes lettres"
Feb 25 2014
2mins
Rank #6: Florent Marchet & Nicolas Mathieu - Leurs enfants après eux

Leurs enfants après eux
Elles sont nombreuses les affinités entre le superbe deuxième roman de Nicolas Mathieu – Leurs enfants après eux – et l’univers de l’auteur, compositeur et interprète Florent Marchet. À commencer par l’adolescence provinciale, cet âge de l’intensité maximale et du paradoxal désœuvrement, l’âge à vif des premières fois, l’âge où l’on se met à regarder les filles d’un œil brillant et, alors, tout peut arriver, près d’un lac pendant l’été ou sur un terrain de sport entre deux cours. Cette terre des hauts fourneaux qui ne brûlent plus et qu’explore Nicolas Mathieu est, à coup sûr, non loin du village de Rio Baril qui avait donné son titre au deuxième album de Florent Marchet. Oui, ces deux-là – qui s’admirent – ont des choses à se (nous) dire.
À lire – Nicolas Mathieu, Leurs enfants après eux, (Prix Goncourt 2018), Actes Sud, 2018.
À écouter – Florent Marchet, « Bambi Galaxy », Pias, 2014.
Le mardi 2 juillet 2019 - 20H00
Jul 07 2020
1hr 21mins
Rank #7: Stéphanie Schwartzbrod - La cuisine de l’exil

Rencontre animée par Josyane Savigneau - Lecture par l‘auteure
Par amour, pour accomplir leurs rêves, pour fuir la guerre ou la misère, ils ont quitté leur pays. Venus d’Europe, d’Asie, du Moyen-Orient, d’Amérique Latine, des États-Unis, c’est en France qu’ils ont posé leurs valises, laissant derrière eux leur enfance, leur famille, leurs repères pour découvrir un univers inconnu, parfois fantasmé et se confronter à une nouvelle réalité. Déracinés, “coupés en deux ”, c’est notamment par la nourriture, les recettes emportées dans leurs bagages, qu’ils ont pu retrouver une part de leur passé. À travers vingt-quatre récits de vie en provenance des cinq continents accompagnés de cent vingt recettes, ce livre parcourt la grande Histoire, les époques et les continents, mettant en lumière notre richesse multiculturelle.
Dans le cadre du Festival des Cultures Juives.
À lire – Stéphanie Schwartzbrod, La cuisine de l’exil, Actes Sud, 2019.
May 14 2020
1hr
Rank #8: Les Bruits du monde - Épisode 2 : Les Hommes de Nanterre

réalisé par Anne Mulpas, poète et Rym Debbarh-Mounir, monteuse son
Deuxième épisode de la série de podcasts « Les Bruits du monde », collection de création sonore autour des ateliers d’écriture menés par la Maison de la Poésie.
Au cours de l’hiver 2019, douze détenus de la Maison d’arrêt de Nanterre ont participé à un atelier de création et d’écriture qui a donné lieu à une restitution ouverte au public le 19 décembre sur la grande scène de la Maison de la Poésie-Scène littéraire, « Les couleurs de l’hiver ».
Cet atelier, mené dans une Maison d’arrêt de « courtes peines », avait pour objectif de permettre à de jeunes détenus pour lesquels écrire ne représente rien, ou pas grand-chose, de découvrir ce que ce mode d’expression avait à leur offrir. La démarche a visé, sur un temps nécessairement bref, à ouvrir à un autre imaginaire, à questionner les représentations sociales ou personnelles qui parfois enferment. Par l’écriture, il s’agissait de retrouver de nouvelles dimensions personnelles de créativité et d’imagination et d’élargir les horizons.
Une carte blanche a été donnée à Anne Mulpas et Rym Debbarh-Mounir pour réaliser une série de créations sonores autour des ateliers d’écriture menés par la Maison de la Poésie afin d'accompagner ses actions d’éducation artistique et culturelle auprès des publics les plus éloignés ou en grande exclusion.
En collaboration avec le Service Pénitentiaire d’insertion et de probation 92
Avec le soutien de la Région Ile-de-France
Fondation d’entreprise La Poste, Fondation Abbé Pierre, Fondation du Crédit Mutuel
May 07 2020
16mins
Rank #9: Inculturisme, trois rencontres

Maylis de Kerangal, Hélène Gaudy, Arno Bertina, Patrice Blouin, Pauline Delwaulle & Baptiste Morizot.
Si entre 2004 et 2011 la revue Inculte a tenté, après d’autres, de jeter des ponts entre des éléments de la pop culture et la littérature ou la philosophie, ça n’a pas été sans en louper quelques-uns dans le même temps. La revue n’existe plus mais le collectif Inculte continue de se passionner pour ces histoires de ponts – le disent assez un livre de Mathias Enard et un autre de Maylis de Kerangal. Nous avons donc invité trois artistes qui explorent, dans leurs œuvres respectives, des questions qui auraient dû nous mobiliser : les blockbusters ou les super héros Marvel (Patrice Blouin) ; le pistage et la rencontre (Baptiste Morizot) ; le paysage et la cartographie (Pauline Delwaulle).
À lire – Baptiste Morizot, Sur la piste animale, Coll. « Mondes sauvages », Actes Sud, 2018 ; Les Diplomates, Wildproject, 2016 – Pauline Delwaulle et Véronique Béland, Malgré les collines, éd. Sun Sun, 2017 – Patrice Blouin, Magie industrielle, éd. Hélium, 2016.
Le Samedi 8 février 2020 - 20H00
Apr 22 2020
1hr 30mins
Rank #10: Anne Serre - Grande tiqueté - Lecture par l'auteure et Marie-Armelle Deguy

Par l’auteure & Marie-Armelle Deguy
Inventer une langue est le fantasme de beaucoup d’enfants, ou de beaucoup d’écrivains. Anne Serre le fait en tant qu’enfant, et en tant qu’écrivain. Le conte qu’elle écrit l’est dans une langue inconnue, nouvelle, faite des mille choses dont elle a en quelque sorte hérité de son père qui, atteint d’un cancer à la bouche, s’est mis à développer un « sabir » qu’elle seule comprenait. De cet ultime échange, naît ce livre si singulier, qu’on peut lire en essayant de saisir le sens, ou écouter en « suivant la musique ». C’est ce qui est proposé pour cette soirée où l’auteure, accompagnée d’une comédienne, nous donne à entendre cette histoire.
À lire – Anne Serre, Grande tiqueté, Champ Vallon, 2020.
Le Lundi 9 mars 2020 - 21H00
Apr 17 2020
1hr 1min
Rank #11: Jonathan Safran Foer - L’Avenir de la planète commence dans notre assiette

L’Avenir de la planète commence dans notre assiette
Rencontre animée par Nelly Kaprièlian - Interprète : Marguerite Capelle
Le réchauffement climatique est la question cruciale de notre époque. Dans L’avenir de la planète commence dans notre assiette, Jonathan Safran Foer l’affronte à sa façon, une façon surprenante, créative et engagée. L’angle qu’il privilégie est celui de l’élevage intensif des animaux pour la consommation de viande, une aberration écologique et morale aux conséquences désastreuses, qui pourrait bien détruire notre planète. L’auteur analyse avec empathie et humour les défis auxquels nous avons à faire face et propose des solutions concrètes. Avec ce texte qui est peut-être, en fin de compte, un essai très optimiste il nous dit qu’il n’est jamais trop tard pour inverser la tendance.
Né en 1977, Jonathan Safran Foer est l’auteur de Tout est illuminé (L’Olivier, 2003), Extrêmement fort et incroyablement près (L’Olivier, 2006), Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier, 2011) et Me Voici (L’Olivier, 2017) qui ont tous rencontré un grand succès public et critique.
À lire – Jonathan Safran Foer, L’Avenir de la planète commence dans notre assiette, trad. de l’anglais (américain) par Marc Amfreville, Éditions de l’Olivier, 2019.
Le Mardi 15 octobre 2019 - 19H00
Apr 17 2020
1hr 10mins
Rank #12: Léonor de Recondo - La leçon de ténèbres

LA LEÇON DE TÉNÈBRES
Avec Léonor de Récondo, Claire Lefilliâtre (soprano) & Angélique Mauillon (harpe)
Leçon de Ténèbres : « Genre musical français du XVIIe qui accompagne les offices des ténèbres pour voix et basse continue. Se jouait donc la nuit à l’Église, les jeudi, vendredi et samedi saints. »
Le Musée Greco à Tolède n’est certes pas une Église, et Léonor de Récondo, quoique violoniste, n’y va pas pour jouer dans cette nuit affolante de chaleur, de désir rentré, de beauté fulgurante, mais pour rencontrer, enfin, le peintre qu’elle admire, Dominikos Theotokopoulos, dit le Greco, l’un des artistes les plus originaux du XVIe siècle, le fondateur de l’école Espagnole.
Oui, Léonor doit le rencontrer et passer une nuit entière avec lui, dans ce musée surchauffée et ombreux, qui fut sa maison. Mais Le Greco est mort en 1614. Viendra-t-il au rendez-vous ?
À lire – Léonor de Récondo, La leçon de ténèbres, coll. « Ma nuit au musée », Stock, 2020.
Le jeudi 23 janvier 2020 - 21H00
Apr 08 2020
1hr 9mins
Rank #13: Traité de civisme de Boris Vian - Dominique Pinon

Lecture par Dominique Pinon
Violoncelle et chant : Silvia Lenzi
Conception : Nadine Eghels (Textes & Voix)
Production : TEXTES & VOIX
www.textes-et-voix.fr
Diffusion : contact@textes-et-voix.fr
06 60 39 42 05
Écrit dans les années 1950, le Traité de civisme est toujours d’actualité. Les enjeux politiques et les problèmes sociaux que Boris Vian soulève, mais aussi les découvertes technologiques, font écho aux nôtres. À travers ce Traité de civisme, qu’il ne cessa de modifier et d’enrichir tout au long de sa vie, se dessine un portrait moins connu de l’écrivain. Tout le monde a en tête le trompettiste amoureux du jazz, l’écrivain de L’écume des jours, le parolier sensible du “Déserteur”, le Satrape qui a animé le Collège de Pataphysique… mais le citoyen soucieux des problèmes d’environnement et des difficultés économiques que la France traverse est un aspect moins connu, et pourtant lié aux autres.
Tout à la fois sérieux et loufoque, ce texte qui peut être considéré comme son « testament intellectuel » aborde les grandes questions du siècle – le progrès technique, l’aliénation au travail, l’accroissement des inégalités, la guerre et les totalitarismes… – et propose des solutions pour un avenir meilleur. En ce jour anniversaire – Boris Vian est né il y a tout juste cent ans -, Dominique Pinon nous en donne une lecture malicieuse, agrémentée de quelques poèmes… et chansons.
À lire – Boris Vian, Traité de civisme, Poche, réédition 2015.
Le mardi 10 mars 2020 - 20H00
Mar 31 2020
59mins
Rank #14: Virginie Linhart - L'effet maternel

L’EFFET MATERNEL
Rencontre animée par Sylvie Tanette
« Tu n’avais qu’à avorter : il n’en voulait pas, de cette gosse ! » Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d’été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L’effet maternel. Cette gosse, c’est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s’est-il passé pour qu’une mère assène une pareille horreur ? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d’amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées. D’où vient alors cette cruauté ? L’auteure va remonter le cours de cette histoire singulière et, chemin faisant, l’entrecroiser avec la grande Histoire. Les dégâts causés par la Shoah, le mouvement de Mai 68 et les conquêtes féministes des années 1970. De cette rencontre entre l’individuel et le collectif naît un admirable récit.
À lire – Virginie Linhart, L’effet maternel, Flammarion, 2020.
Mar 24 2020
56mins
Rank #15: ISABELLE SORENTE – Le complexe de la sorcière

Le complexe de la sorcière
Lecture par l’auteure accompagnée par Mélanie Bauer & Wendy Delorme
Le complexe de la sorcière est le récit d’une enquête. Enquête historique sur les chasses aux sorcières et découverte intime, vertigineuse, de l’empreinte qu’elles ont laissée. Car les milliers de femmes accusées nous hantent comme un secret de famille, réveillant nos souvenirs impensables, magiques, enfouis.
Isabelle Sorente reconstitue l’histoire des grandes chasses et livre un roman bouleversant sur l’adolescence, la mémoire familiale et les initiations cruelles ou transformatrices. Le complexe de la sorcière est notre héritage. Il pourrait aussi être ce qui nous sauve.
À lire – Isabelle Sorente, Le complexe de la Sorcière, J.C. Lattès, 2020.
Le jeudi 30 janvier 2020 - 20H00
Mar 11 2020
1hr 13mins
Rank #16: L’INTEMPORALITÉ PERDUE & AUTRES NOUVELLES DE ANAÏS NIN - Agnès Desarthe & Capucine Motte

Agnès Desarthe & Capucine Motte
Rencontre animée par Marie-Madeleine Rigopoulos
Comment raconter le désir – désir sexuel, appétit pour la vie, l’art… – d’une femme mariée, apprentie écrivaine au début du siècle dernier ? C’est à ce projet qu’Anaïs Nin semble s’atteler dans ces seize nouvelles inédites, écrites pour la plupart entre 1929 et 1931. On y croise une jeune femme qui, parée comme pour un grand voyage, largue les amarres d’un bateau attaché à un arbre au fond d’un jardin, une petite fille abandonnant ses poupées pour se consacrer à l’étude du goût de ses larmes, et bien d’autres personnages hantés par la dualité entre l’être et le paraître. Préfacière et traductrice évoquent pour nous ces textes de jeunesse inédits. Merveilleuse lectrice, Agnès Desarthe en lira quelques extraits.
À lire – Anaïs Nin, L’intemporalité perdue et autres nouvelles, préface de Capucine Motte, trad. de l’anglais (États-Unis) par Agnès Desarthe, NiL, 2020 – Agnès Desarthe, La chance de leur vie, Points, 2018.
Le mardi 3 mars 2020 - 19H00
Mar 11 2020
59mins
Rank #17: Pauline Klein - La figurante

Rencontre animée par Camille Thomine
« Vient un moment dans l’existence, que j’aimerais pouvoir situer précisément, où la vie adulte nous rattrape. On ne peut pas lutter éternellement pour la survie de l’insouciance. Les autres finissent par se douter de quelque chose. »
Depuis l’enfance, Camille n’a rien fait dans l’ordre et répond aux conventions comme au travail un « je préférerais ne pas » gentiment féroce. À quinze jours de son mariage, elle se pose cette question : peut-on éternellement rester soi-même ou faut-il un jour « jouer le jeu » ?
Dans un roman aussi piquant que drôle, Pauline Klein raconte l’histoire d’une jeune fille dont l’apparente désinvolture et l’insolente paresse sont en réalité des armes de poing pour résister à tout ce que le monde, la famille, la société attendent de nous.
À lire – Pauline Klein, La Figurante, Flammarion, 2020.
Feb 26 2020
58mins
Rank #18: Constance Debré - Love me tender

Rencontre animée par Elisabeth Philippe
« Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre, une fois pour toutes, de l’amour. » Constance Debré poursuit sa quête entamée avec Play Boy, celle du sens, de la vie juste, de la vie bonne. Après la question de l’identité se pose la question de l’autre et de l’amour sous toutes ses formes, de l’amour maternel aux variations amoureuses. Un livre puissant qui nous regarde droit dans les yeux.
À lire – Constance Debré, Love me tender, Flammarion, 2020.
Le jeudi 23 janvier 2020 - 19h
Jan 24 2020
1hr 4mins
Rank #19: Didier Daeninckx & Jean-Louis Comolli

Rencontre animée par Camille Thomine
Les 76 nouvelles qui composent "Le Roman noir de l’Histoire" retracent, par la fiction documentée, les soubresauts de plus d’un siècle et demi d’histoire contemporaine française. Classées selon l’ordre chronologique de l’action, de 1855 à 2030, elles décrivent une trajectoire surprenante prenant naissance sur l’île anglo-normande d’exil d’un poète, pour s’achever sur une orbite interstellaire encombrée des déchets de la conquête spatiale. Ce recueil épouse ainsi les grands mouvements du temps, les utopies de la Commune, le fracas de la chute des empires, les refus d’obéir, les solidarités, la soif de justice, l’espoir toujours recommencé mais aussi les enfermements, les trahisons, les rêves foudroyés, les mots qui ne parviennent plus à dire ce qui est…
Pour l’occasion, Didier Daeninckx dialoguera avec Jean-Louis Comolli qui, dans son dernier ouvrage, évoque l’Algérie coloniale : « Nous nous retrouvions à la terrasse de l’Excelsior. Tous les soirs. Quinze ans, c’était notre âge. L’Algérie était encore colonie française, mais la guerre, sous le nom de “ pacification ”, était entrée en scène, balayant le rêve d’Albert Camus d’une union libre entre Algériens et Européens. »
À lire – Chez Verdier : Didier Daeninckx, (préface de Patrick Boucheron), "Le roman noir de l’Histoire", 2019 – Jean-Louis Comolli, "Une terrasse en Algérie", 2018.
Le samedi 11 janvier 2020 - 19H00
Jan 23 2020
58mins
Rank #20: Philippe Artières & Emanuele Coccia

Rencontre animée par Sophie Joubert
La nature est bien plus vivante que l’on ne croit et nous avons beaucoup à apprendre de son fonctionnement – voilà ce que le philosophe Emanuele Coccia, botaniste de formation, raconte avec ferveur et transmet avec passion dans ses conférences et ses ouvrages.
Dans son dernier livre, Philippe Artières, historien, archiviste, spécialiste de Michel Foucault, a exhumé un dossier que ce dernier avait constitué dans les années 1970 sur les personnages d’ermites, les retirés du monde.
La « sauvagerie » est-elle là où l’on croit ? Un retour à la nature ne serait-il pas aujourd’hui un acte de résistance ultime ? Rencontre entre deux auteurs aux approches stimulantes pour explorer ces questions.
À lire – Philippe Artières, Le dossier sauvage, Verticales, 2020. Emanuele Coccia, La vie des plantes, Rivages, 2016.
Le mardi 7 janvier 2020 - 19H00
Jan 23 2020
1hr 12mins